Publié sur LinkeIn le 28 octobre 2023.
Le livre publié aux éditions Persée a l’ambition d’apporter – en urgence – des repères d’action alors que le monde plonge dans des délires à la mesure des chocs subis, des angoisses et des révoltes de plus en plus prégnantes.
La perte des repères et des ancrages provoque le vertige. Et le vertige pousse à sauter dans le vide, à faire alliance frénétique et viscérale avec le pire, en chantant « Après nous le déluge ».
Jusqu’à l’effet Larsen généralisé sur plateaux et réseaux.
Il faudrait pouvoir s’arrêter une seconde pour sortir de ces spirales diaboliques. Ce que propose cet ouvrage.
Mais il se heurte à une loi d’airain: une question non conventionnelle terrorise bien plus que l’assurance d’une déroute prochaine. « Taisez-vous, laissez-moi faire un malheur », s’époumone le responsable non préparé, dans une fuite éperdue vers… il ne sait plus trop quoi, et ne veut pas le savoir.
Puissent journalistes et dirigeants accepter de prendre quelques instants pour cette offre de prise de recul et de leviers d’action que propose l’ouvrage. Il tranche avec le seul commentaires sur commentaires de la dernière image (vraie ou trompeuse), commentaires suivant de près les descentes aux enfers que le manque de réflexion et de préparation rende quasi inévitables.
Puissent les organisateurs de journées multipliées sur la communication de crise prévoir de s’intéresser aussi aux enjeux fondamentaux, car bientôt la communication aura certes connaissance de toutes les bonnes règles, mais sera de plus en plus orpheline de sens. Ce qui condamnera le verbe comme les gestes à sombrer dans le vide, en dépit des meilleurs éléments de langage et postures de bienveillance.
Bref, il est urgent que les Dirigeants s’engagent et engagent leurs équipes pour que les défis existentiels ne soient pas laissés maîtres du jeu. Les modalités opérationnelles sont disponibles.
Il suffit de décider de s’y mettre.