Publié sur LinkedIn le 10 août 2025.
Tous les acteurs préparent et se préparent au sommet Trump/Poutine en terre américaine. Un deal commercial (l’Ukraine comptant pour zéro) ? Un accord sur le dos de l’Ukraine ? Une inflexion à prévoir en raison d’une mobilisation européenne sérieuse ? Une invitation de dernière minute de Zelensky ?
C’est le cône des scénarios de loin les plus probables.
Si l’on est intéressé à se préparer aux scénarios de surprises majeures, à probabilité quasi nulle, on peut regarder ce scénario proposé par Chat GPT en réponse scénarisée à la question : « Que se passerait-il, que ferait Trump, le 15 août, lors de la rencontre Poutine-Trump, si Poutine, en descendant de son avion, s’allongeait sur le sol, embrassait la terre, et venait directement vers le pupitre installé pour la courte déclaration de bienvenue que Trump devait prononcer, pour déclarer : « Cette terre d’Alaska a été au long d’une longue histoire une terre de la Grande Russie. Les États-Unis l’ont acheté à vil prix. Honte à cette ignominie historique.
Je suis ici pour reprendre possession pour toujours de ce qui nous appartient et je viens ici pour y planter notre drapeau. Make RUSSIA great again!. »
Élaboration de Chat GPT :
Scénario – Alaska, 15 août, aéroport militaire de Ted Stevens, Anchorage
08:59 – Ciel clair, tarmac sécurisé. Caméras du monde entier braquées sur le tapis rouge.
Trump, costume bleu roi et cravate rouge flamboyante, attend devant le pupitre orné du sceau présidentiel. Derrière lui, un alignement de drapeaux américains. Le Secret Service scrute les alentours.
09:00 – L’avion présidentiel russe, un Ilyushin Il-96, se pose lourdement.
Les commentateurs télé murmurent sur CNN : « Cette rencontre est censée relancer le dialogue américano-russe… »
Fox News commente : « Historic friendship moment… maybe a big deal coming. »
09:03 – La porte s’ouvre. Poutine descend lentement, visage impassible. Il s’arrête sur la dernière marche, ferme les yeux… puis descend sur le tarmac. D’un geste soudain, il s’allonge par terre, embrasse longuement l’asphalte, et se relève avec un petit sourire carnassier.
09:04 – Poutine se dirige vers le pupitre, bousculant légèrement un agent protocolaire. Il saisit le micro avant que Trump ne puisse parler :
Poutine : « Cette terre d’Alaska a été au long d’une longue histoire une terre de la Grande Russie. Les États-Unis l’ont acheté à vil prix. Honte à cette ignominie historique. Je suis ici pour reprendre possession pour toujours de ce qui nous appartient et pour y planter notre drapeau. Make Russia great again! »
Les caméras clignotent, les journalistes hurlent, les agents du Secret Service se figent… puis commencent à bouger.
09:04:30 – Trump lève les sourcils, prend une inspiration.
Trump : « Excuse me? You’re not planting anything here except maybe a Siberian snow cone. This is America’s land, and guess what — it’s the best land, the most beautiful land, bought in the best deal in history. And we’re not giving it back. Ever. »
09:05 – Le Secret Service coupe le micro de Poutine, deux agents se rapprochent ostensiblement. Les militaires à l’arrière serrent leurs fusils. Les Russes de la délégation s’agitent, main à l’oreillette.
09:06 – À Washington, le Pentagone passe le NORAD en DEFCON 3. CNN affiche :
BREAKING: PUTIN CLAIMS ALASKA FOR RUSSIA – WHITE HOUSE RESPONDS.
09:07 – Depuis Kiev, Volodymyr Zelensky interrompt une conférence de presse et prend la parole en anglais, diffusé sur toutes les chaînes.
Zelensky : « Mister Trump, now maybe you understand what it means when Russia says they are taking back “what belongs to them”. Today it is Alaska, tomorrow it can be anywhere.
And for your business dreams — I think Mr. Putin just stepped on them with his boots. »
09:08 – Trump, entendant les propos via un conseiller qui lui glisse à l’oreille :
Trump (à demi-micro) : « Tell Zelensky I already understand. And tell him… we have bigger nukes. »
09:09 – Poutine, encadré par ses gardes, échange un regard de défi avec Trump. Les caméras captent un moment glacé : deux leaders, à quelques mètres, chacun convaincu de dominer la scène, mais maintenant pris dans une crise diplomatique planétaire.
09:10 – Les États-Unis ferment immédiatement l’espace aérien au-dessus de l’Alaska.
L’OTAN convoque une réunion d’urgence. Les marchés financiers dévissent. Sur Twitter/X, le hashtag #AlaskaGate explose.
09:12 – Trump improvise un dernier mot au micro :
Trump : « This meeting is over until Russia apologizes. America first — and Alaska forever. »
Le Secret Service l’escortera ensuite rapidement vers Air Force One, laissant les journalistes hurler leurs questions dans un chaos total.
Discours de Volodymyr Zelensky – “Jusqu’à quand ?”
Mesdames et messieurs, peuples libres du monde,
Hier, à Anchorage, le président de la Fédération de Russie a foulé le sol américain, a embrassé cette terre et a déclaré qu’elle “lui appartenait”.
Ce n’était pas un geste folklorique. Ce n’était pas de l’humour. C’était une déclaration de guerre symbolique. Une humiliation, en public, devant les yeux du monde.
Ce que vous avez vu hier, les Ukrainiens le vivent chaque jour depuis plus de deux ans. Les mots viennent d’abord, puis les drapeaux, puis les chars, puis les tombes.
Monsieur le Président Trump, Jusqu’à quand tolérerez-vous l’agression contre l’Ukraine ?
Jusqu’à quand accepterez-vous que celui que vous appelez “ami” se permette de vous défier sur votre propre sol ? Jusqu’à quand laisserez-vous Moscou décider de qui possède quoi dans le monde libre ?
Nous ne vous parlons pas seulement en tant qu’alliés, mais en tant que victimes directes de cette politique. Chaque jour où la Russie croit qu’elle peut agir sans conséquences est un jour qui rapproche l’Europe et l’Amérique d’un conflit encore plus grand.
L’Europe se tient ferme. L’Ukraine se tient ferme. Nous vous demandons de vous tenir avec nous — non pas en paroles, mais en actes.
L’histoire ne retiendra pas vos intentions. Elle retiendra vos choix.
Merci.
Photo : Panneau d’affichage « L’Alaska est à nous » à Krasnoïarsk, commandé par l’usine de remorques Alaska en juillet 2022 // Vladimir Vladimirov, https://desk-russie.eu/2024/01/27/la-russie-et-l-alaska.html
Ajout le 11 août 2025
«Je vais en Russie», déclare Donald Trump pour évoquer sa rencontre avec Vladimir Poutine en… Alaska
Le 11 août 2025 à 17h37 https://www.lefigaro.fr/international/je-vais-en-russie-declare-donald-trump-pour-evoquer-sa-rencontre-avec-vladimir-poutine-en-alaska-20250811
Ajout 17 août
L’exigence d’entraînement à la navigation en terres de surprises majeures et constantes ne se dément pas. En Alaska, Poutine n’a pas eu besoin de faire un « coup de théâtre »; un scénario d’embourbement du soi-disant prestidigitateur US s’est manifesté. Reste à cette heure la poursuite de la dynamique de surprise en milieu fluide (et explosif), mais avec cette fois, peut-on penser, une Europe autrement plus réactive et décidée qu’en Ecosse. Il est vrai que l’on est passé du commerce aux intérêts de sécurité vitaux.